En 1822, Champollion trouve la clé des hiéroglyphes en déchiffrant la pierre de Rosette : la terre des pharaons va enfin pouvoir révéler ses mystères. L’année suivante, l’éditeur Firmin-Didot propose à Champollion de réaliser un ouvrage d’environ 200 planches et 450 pages de textes qui sera intitulé le Panthéon Egyptien. La mort prématurée de Champollion ne lui laissera pas le temps d’achever son œuvre, et des divinités aussi connues qu’Isis, Osiris ou Horus feront défaut. Malgré cela, on est fasciné par la beauté plastique de ces personnages divins, admirablement reproduits par Léon Jean-Joseph Dubois et présentés avec clarté et érudition par Champollion. Certes, certaines interprétations peuvent paraître aujourd’hui quelque peu dépassées, mais l’extraordinaire génie de celui qu’on appelait l’égyptien nous permet d’accéder, grâce à cet ouvrage qui constitue désormais un document d’archive unique, à la grandeur de cette civilisation qui fait l’objet d’une fascination éternelle.
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