Rûmî (1207-1273), fondateur de la célèbre confrérie soufie, connue en Occident sous le nom de derviches tourneurs, est à la fois un grand maître spirituel, un poète, un philosophe, et aussi un voyant : ne parle-t-il pas, au Moyen Age, des dangers de la fission nucléaire et de la pluralité des mondes ? Il est l’auteur de plusieurs ouvrages reflètant son amour de la beauté, sa nostalgie du divin. Son œuvre principale, le Mathnawî, constitue le plus profond commentaire ésotérique du Qor’an. Elle est rédigée de façon très accessible, avec une admirable simplicité, permettant ainsi une lecture à plusieurs niveaux. Elle se veut avant tout un itinéraire de l’âme vers Dieu, l’âme exilée de sa patrie spirituelle et qui, unie à l’univers tout entier, poursuit sa quête de l’Absolu.
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