Humanisme • Spiritualité • Bien-être
Au début, cela ressemble à un jeu fascinant qui laisse entrevoir un univers sans fin. Ainsi, paradoxalement, la Qabbale a commencé par me structurer et à m’enraciner dans la vie quotidienne en m’apportant de la confiance en moi et surtout une grande joie intérieure. Aujourd’hui, elle imprègne ma vie jusque dans des applications pratiques et m’apporte toujours autant de joie de vivre et d’émerveillement dans l’étude.
Dans une société où il faut toujours aller plus vite et être compétitif, la Qabbale apparait comme un anti-stress. Un Qabbaliste n’est pas un être formaté car la Qabbale l’introduit dans un questionnement à son propre rythme. En effet, si l’on veut « entrer en Qabbale » et étudier sereinement, il va falloir se déconditionner en pensant par soi-même et en faisant appel à des vertus oubliées ; la persévérance et la patience. La Qabbale ouvre des horizons insoupçonnés et nous fait découvrir que rien ne « tombe du ciel » sans un minimum d’effort consenti nous rappelant que tout se mérite et s’accomplit à la mesure de notre travail personnel.
Il est vrai que la Qabbale est souvent présentée ainsi, voir même comme dangereuse. Il va de soi que la Qabbale fait d’abord appel à nos capacités mentales mais il s’agit de ne pas confondre intellect et intelligence du cœur. C’est cette dernière qui nous permet de puiser en son Essence et de ressentir la profondeur de cette voie d’étude. L’érudition n’est pas un prérequis indispensable, elle s’acquière au fur et à mesure de notre avancement. Mais sans l’intelligence du cœur, l’étude de la Qabbale ne serait qu’un exercice intellectuel sans âme.
Etrangement, ce sont trois rencontres qui m’ont donné envie de relier le corps à la Qabbale afin de mieux me connaitre et préserver ma propre santé. Premièrement, ce sont trois années d’étude de la Médecine Traditionnelle Chinoise qui m’ont fait appréhender le corps humain avec un regard nouveau. Deuxièmement, je me suis délectée du livre d’Annick de Souzenelle « La symbolique du corps humain ». Troisièmement, j’ai eu l’occasion de découvrir avec divers stages la relation du corps et de l’esprit dans la gestion de notre santé via la bioherméneutique (concept développé par Georges Lahy, fondé sur les enseignements du qabbaliste du XIIIe siècle Abraham Aboulafia). Dès lors, j’ai fait un travail personnel durant une dizaine d’années, jusqu’au jour où j’ai préparé la maquette de ce livre avec tellement de joie que j’ai éprouvé l’envie de le partager.
Soyons honnête, on écrit d’abord pour soi dans ce long cheminement qu’est l’expérience de sa propre existence. Nous avons tous nos faiblesses, nos petits maux, nos interrogations sur certains aspects de notre corps, nos angoisses et nos espoirs. Le corps humain me fascine par ses capacités à marcher, à agir, à parler, à penser....c’est une « machinerie » extraordinaire et en tant que véhicule de l’âme j’ai eu envie de l’explorer sous le regard de la spiritualité et de la Qabbale plus spécifiquement.
Nos organes, nos mouvements, toutes nos fonctions vitales, nos cinq sens, nos facultés cognitives et autres ... tout nous invite au respect de notre corps. J’invite donc les lecteurs à repenser leur corps aussi bien physiquement que spirituellement dans un monde qui a tant besoin d’amour fraternel. Ne dit-on pas aussi qu’il faut apprendre à « s’aimer pour semer ? ». Si j’arrive tout simplement à cela, alors nous aurons partagé un moment de bonheur ensemble.
Kabbale et Connaissance - Diffusion rosicrucienne 2003 -
Paysages de l’âme (poésie) – Publibook 2015 –
Quête spirituelle (avec Marcel Chourry) – Editions OBRAPROPIA 2016 (tome 1) et 2017 (tome 2)
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