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DRC Mag

Tableau naturel des rapports qui existent entre Dieu, l'homme et l'univers

Tableau naturel des rapports qui existent entre Dieu, l'homme et l'univers

Louis-Claude de Saint-Martin

Extrait du chapitre III : L’Homme, signe visible de Dieu

Lorsque Dieu a eu recours à des signes visibles tels que l’Univers pour communiquer sa pensée, il n’a pu les employer qu’en faveur d’Êtres séparés de lui.Car si tous les Êtres fussent restés dans son unité, ils n’auraient pas eu besoin de ces moyens pour s’en rapprocher et pour y lire. Dès lors,nous reconnaîtrons que ces Êtres corrompus, séparés volontairement de la Cause première et soumis aux lois de sa justice dans l’enceinte visible de l’Univers, sont toujours l’objet de son amour, puisqu’il agit sans cesse pour faire disparaître cette séparation si contraire à leur bonheur.

L'aurore naissante du Féminin sacré

L'aurore naissante du Féminin sacré

Angélique Benlolo-Cantillon

1er extrait

Quelques fondements de l’Antiquité à l’ère chrétienne

Maât est le seul Principe divin qui traverse tous les plans, bien avant la Création et dans la Création : Elle représente le « Féminin sacré caché en Dieu », qui n’est accessible qu’aux chercheurs et aux initiés, par la méditation, la prière et l’étude. Maât est décrite dans nombre de civilisations de façon codée et ne sera peut-être jamais totalement dévoilée, du fait que la découverte de son visage est encore trop lumineuse pour la conscience de l’humanité actuelle. L’ignorant ne saurait que faire de cette Beauté divine et le mécréant se ferait un plaisir de la ridiculiser par manque de compréhension. Comme nous l’avons vu ci-dessus, reste au chercheur sincère de faire le chemin pour tisser la trame du tissu qui révélera Son visage et qu’il gardera secret par respect et gratitude, ou le transmettra à d’autres chercheurs s’ils ont rempli les conditions de la Maât !

Si Isis a laissé des traces indélébiles dans le temps, autant dans le monde profane qu’initiatique, c’est moins évident pour la Maât. Au fil du temps, Elle a été remplacée par Isis qui a toujours réuni de plus en plus de qualités sous ses ailes. Pourtant, les premières mentions de la Maât sont attestées dans les Textes des pyramides sous l’Ancien Empire. Généralement, Elle est décrite par la personnification des concepts en relation à la vérité, la justice, la justesse, la norme, la sincérité, la droiture, etc. Mais en soi, Elle n’est pas limitée à ces notions, Elle est indescriptible, car cette divinité est autant le Principe divin de la « Lumière » que de la « Vérité ».

2ème extrait

Les mystiques du Moyen Àge central à ce jour

Les troubadours allèrent jusqu’à rendre un culte à la femme, et la souhaiter absente pour s’en souvenir par « l’idée » qui la met droit au cœur. Pour les troubadours la femme contribuait à éclairer leur connaissance par sa vraie lumière, par la prouesse et la vertu de l’abstention face à la beauté féminine et l’attrait du corps, ne la condamnant pas vile comme ce que les chrétiens firent. Ceci exigeait un exercice de maîtrise de soi, pour arriver par cette image idéalisée à entrevoir par sa lumière, la Lumière divine. Ces images féminines, inspiratrices et initiatiques, deviennent « la dame jamais vue » de Jaufre Rudel, « elle est si près de Dieu qu’elle a certains de ses attributs, elle peut sauver celui qui la voit » selon Bertrand de Ventadorn, ou encore « sa beauté dépasse tellement celle des autres femmes qu’elle semble œuvre de Paradis et n’a plus rien de terrestre » pour Guilhem Montanhagol.

In fine, les dames ayant transité dans un autre monde deviendront les inspiratrices surnaturelles d’un bon nombre de poètes et écrivains, comme par exemple Béatrice de Dante. Au fur et à mesure, cette migration de l’image de la femme charnelle vers la femme absente, donnera la place à l’image de la Vierge Marie. Pendant un certain temps, la Dame Blanche sera encore ce Féminin sacré associé à l’image de l’Esprit et de l’Amour, conçu comme « l’âme universelle immanente au monde ». Elle survivra un certain temps, comme celle qui continue à faire le lien entre ciel et terre, mais sera plus particulièrement associée à la lune qu’au soleil, sauf pour les quelques mystiques qui continuèrent à vivre pleinement l’inspiration transmise par leurs ancêtres lors de lectures de textes sacrés et d’enseignements initiatiques. Les interdits judéo-chrétiens mettront fin à ces écrits, la femme sera déclarée impudique et uniquement la Vierge Marie méritera d’avoir un statut sur le plan spirituel et religieux auprès de son fils Jésus-Christ.

3ème extrait

Conclusion

Tout au long de ce voyage dans le temps, pérégrinant aux côtés de la Sophia, nous avons pu prendre conscience de l’importance du « Féminin sacré » ; autant pour le bien- être de chaque être, chaque âme, chaque forme de vie, que pour l’Humanité et la Création sur un plan plus général, voire spirituel. Les Principes et les Qualités divins lui afférant, clarifient plus particulièrement en quels termes Sa présence est essentielle pour l’avenir de l’Humanité. La Sophia remplit sa fonction de médiatrice, équilibrant et harmonisant les polarités, qu’elles soient : positive et négative, passive et impassible, active et inactive, et les qualités : rigueur et bonté, force et amour, féminin et masculin, lunaire ou solaire, ombre ou lumière, etc. De ce fait, le Féminin sacré est le Principe divin par excellence qui œuvre entre Ciel et Terre et veille comme une Mère à ce que les relations entre ces divers plans et polarités cohabitent en toute sérénité, en suivant l’ordre des choses et de la nature, pouvant révéler l’alliance ultime pour une Paix profonde, à condition que les ingrédients que cette Mère divine chérit tant, tels que le respect mutuel et l’amour divin, y soient intégrés.

Si nous reconnaissons l’image du Féminin sacré, nous pouvons voir comme nombre de mystiques, philosophes et spiritualistes, que la Sagesse porte en sa main droite le symbole de la réunification des opposés, comme les deux triangles entrelacés, formant un hexagone parfait, dans une bulle de Lumière divine, telle que représentée sur l’emblème ci-dessus. Au centre de l’hexagone se situe la renaissance de la Conscience divine. Le Féminin sacré : tout à la fois, Âme du Monde, Mère du Monde, Maîtresse du Temps et Ambassadrice de la Nature divine, se situe au milieu des cycles du jour, au milieu du « UN », auquel le Tout se rapporte. Ses différents principes divins sont la clé du secret qui se cache au centre, celui de la Pierre philosophale, le Graal ou la face de Maât, comme nous l’avons vu.

De Léonard de Vinci à Bach - 12 génies inspirés par la Spiritualité ...

De Léonard de Vinci à Bach - 12 génies inspirés par la Spiritualité ...

Alain Marbeuf, en collaboration avec Guy Eyherabide et Mireille Guigou

1er extrait

Léonard de Vinci ou l’art au service du mysticisme

L’hypothèse selon laquelle Léonard de Vinci a été membre d’une société secrète, voire Rosicrucien, fut popularisée par le célèbre Da Vinci Code de Dan Brown, qui a puisé dans des recherches plus anciennes. En effet, bien avant la publication de ce livre, un certain nombre d’auteurs avaient déjà acquis la certitude selon laquelle l’artiste avait eu accès à des connaissances non conventionnelles pour le XVe siècle,connaissances particulières qui lui auront permis de parachever aussi bien son travail que son esprit. Telle est la conviction de Paul Vulliaud, de Fred Berence, de Marcel Brion, d’Ananda Coomaraswami, de René Huygues, d’Harvey Spencer-Lewis− ancien responsable mondial de l’Ancien et Mystique Ordre de la Rose-Croix−, et cette liste n’est pas exhaustive. Au fil des pages, ces auteurs montrent combien Léonard de Vinci était de toute évidence très familier avec les principes de l’hermétisme, de l’alchimie, de la géométrie sacrée, ou encore avec les Mystères antiques.

Certains voient même, dans l’épisode de la Caverne raconté dans le Codex Arundel, la description à peine voilée d’une initiation. Il convient également de ne pas négliger le débat autour d’un possible séjour en Égypte de plusieurs années. D’autres encore voient dans son régime végétarien la preuve de son attachement au Pythagorisme initiatique.

Nous pouvons alors faire nôtre ce constat de Serge Hutin (1929-1997) : «Léonard de Vinci fut bel et bien un initié ».

2ème extrait

Michael Maïer, un Rosicrucien à la cour des Habsbourg

Michael Maier apparaît bien comme un personnage « paracelsien », à la croisée des chemins, aussi bien dans l’espace européen (avec ses voyages, ses séjours à la cour des Habsbourg en Bohême, dans l’Angleterre post-élisabéthaine, en Alsace, en Suisse), que dans le contexte historique où l’Europe passe progressivement de la Renaissance au XVIIe siècle baroque.

Avec Robert Fludd et Francis Bacon, Michael Maier forme un trio remarquable de Rosicruciens, préconisant des voies pour transformer le monde, les relations humaines et la marche de l’humanité vers la Sagesse. Leur influence ne se démentira pas tout au long du XVIIe chez les alchimistes anglais: elle sera au cœur des Cercles de Hartlib à l’origine de la Royal Society, : il en sera question avec Isaac Newton qui annotera dans ses Carnets des copies de manuscrits de la plume de Michael Maier.

3ème extrait

Paracelse, l'ermite médecin

Tout en donnant une impulsion nouvelle à la médecine, le Souabe insufflera des idées tout aussi novatrices à l’alchimie : on reconnaîtra ses disciples au fil des siècles en Michael Maier, Robert Fludd, mais aussi Jacob Boehme (1575-1624), Martinès de Pasqually, Louis-Claude de Saint- Martin, Samuel Hahnemann (1755-1843), Johann- Wolfgang Goethe (1749-1832) ; il fut admiré plus près de nous, comme nous l’avons vu, par Sédir et par Jung…

Ainsi, tout à la fois ermite et pèlerin, Paracelse fit partie, avec Valentin Weigel (1533-1588) et le Rosicrucien Daniel Mögling (1596-1635), ami de Kepler, de ces Lumières qui éclairèrent le ciel européen à la Renaissance allemande. La question peut alors se poser de sa qualité de Rose-Croix. Si le manifeste rosicrucien de la Fama Fraternitatis l’exclut, il est clair que cette Fraternité s’en inspira, reconnaissant en Paracelse un « des hommes dignes qui [...] nous laissèrent à nous qui leur succédons le soin de les suivre [...] bien qu’il ne fût pas un de notre Fraternité. »

4ème extrait

Baruch Spinoza, un rationaliste panthéiste

Plus récemment, l’historien contemporain Marc Bedjai a détaillé chez Spinoza cette influence toute rosicrucienne venant de son « professeur de latin » : la pièce de théâtre hermétiste Philedonius du maître fait ainsi écho à l’Éthique de son élève. Y sont abordées : l’alchimie, tant opératoire que spirituelle, et l’Éthique libératrice, cette « éternité dans la vie », nous dit Marc Bedjai, qui réjouissait Spinoza. Pour cet auteur, l’Éthique « est bien l’expression rigoureuse, formalisée et définitive du système de la Nature hermétique ». La parenté entre les deux Hollandais va jusqu’à se retrouver dans les mots : « Sentio hoc : procul joci ! », s’exclame le personnage représentant l’Éternité dans le Philedonius, tandis que le philosophe Baruch a pu écrire dans l’Éthique :

« Sentimus, experimurque, nos aeternos esse !» (« Nous sentons et expérimentons que nous sommes éternels »)

À l’époque où Spinoza fréquentait l’école de latin de Van den Enden, bien avant la fin de la Guerre de Trente Ans, le dernier bastion de tolérance religieuse en Europe qu’étaient devenues les Provinces-Unies tombait : le peintre rosicrucien Johannes Torrentius n’échappa au bûcher qu’avec l’intervention du roi d’Angleterre. Les membres de la Fraternité durent se faire encore plus discrets, en raison des persécutions. Là se situe peut-être l’habitude que prit Spinoza d’apposer à la fin de ses textes un sceau représentant une rose, placée au- dessus du mot latin caute qui signifie « avec prudence », en accord avec la situation du philosophe après l’hérem qui le frappa, et face à la nouvelle situation politique du pays. En raison de ces éléments, nous pouvons avancer que l’auteur de l’Éthique était membre de la Fraternité rosicrucienne, appartenance des plus discrètes qui expliquerait l’œuvre tout entière.

La face de Dieu, c'est l'Unité

La face de Dieu, c'est l'Unité

Malick Abdoulaye Ba

1er extrait

Toute émotion ressentie est une indication du cheminement spirituel, un signal envoyé par l'âme pour guider vers la réalisation du potentiel divin. L'amour, par exemple, n'est pas simplement un sentiment agréable, mais une force qui pousse à transcender l'égoïsme et à voir le reflet du Divin en chaque être. La colère, bien qu'elle puisse sembler destructrice, est en réalité une énergie brute qui, lorsqu'elle est comprise et transformée, peut devenir une source de force intérieure, un catalyseur pour le changement et l'évolution. (...) Ainsi, l'émotionnel humain est un reflet fidèle de la quête spirituelle, une boussole intérieure qui guide à travers les dédales de l'existence, aidant à naviguer entre les ténèbres et la lumière, entre le matériel et le spirituel. L'émotion est comme un maître, le sentiment comme un enseignement, conduisant pas à pas vers une plus grande conscience de soi.

2ème extrait

La relation entre la Présence divine et le comportement animal ouvre une porte mystérieuse sur la nature profonde de la Création, et sur le rôle sacré que les animaux jouent dans l'ordre cosmique. Certains perçoivent dans leurs gestes, leurs chants et leurs danses une expression directe de la volonté divine, chaque espèce occupant un poste précis dans la grande symphonie universelle. Dans cette vaste toile tissée par les mains invisibles du Créateur, chaque animal est une mélodie unique dans l'harmonie parfaite de la vie. Leur diversité n'est pas une simple curiosité, mais le reflet des multiples facettes de l'âme du cosmos, où les battements d'ailes, les rugissements, les migrations font écho à la danse éternelle du Divin à travers l'univers. Les animaux sont des acteurs vivants, imprégnés d'une sensibilité qui résonne avec les forces primordiales de la vie. Les différentes espèces, dans leurs comportements instinctifs ou conscients, tissent des fils invisibles qui relient la matière à l'Esprit. En elles réside une mémoire ancienne, un savoir silencieux, une sagesse instinctive qui garde les secrets du commencement. Leurs pas, leurs cris et leurs rythmes sont des échos de l'ancienne symphonie qui a fait naître les étoiles, et en observant leur place dans le cycle sacré de la vie, nous sommes invités à contempler les mystères plus grands qui gouvernent l'existence

3ème extrait

Sur ce chemin initiatique, l'homme apprend à lire en lui-même les lois qui régissent l'univers. Il devient le gardien des grands secrets, un mage capable de manipuler les énergies subtiles, non pas pour les dominer, mais pour les harmoniser. En comprenant que les forces qui façonnent les galaxies sont les mêmes que celles qui modèlent son destin, l'homme prend conscience de sa véritable nature : il est un microcosme, un reflet parfait du macrocosme, un miroir dans lequel l'infini se contemple. Cette correspondance profonde entre l'homme et l'univers, ancrée dans l'idée que l'homme est un microcosme du macrocosme, révèle que l'étude de soi-même n'est pas seulement un acte d'introspection, mais une quête sacrée qui mène à la compréhension des mystères du cosmos tout entier. En plongeant dans les abysses de sa propre conscience, l'homme entreprend un voyage intérieur qui lui permet de découvrir les lois universelles, les mêmes qui orchestrent la danse des étoiles, régissent le mouvement des planètes et maintiennent l'harmonie de l'univers. Les anciens sages, en affirmant "Connais-toi toi-même et tu connaîtras l'univers et les dieux", nous livrent un enseignement essentiel : l'homme porte en lui les clés de l'univers. Ce précepte ne se réfère pas simplement à la connaissance de la personnalité ou de l'ego, mais à une compréhension plus profonde de 'lessence même de l'existence humaine. En se connaissant soi-même, l'homme découvre sa nature divine, son lien indissoluble avec le Tout, et perçoit en lui les mêmes fores, les mêmes lois qui régissent l'infini.

Essai Mystique et ludique sur la langue des oiseaux

Essai Mystique et ludique sur la langue des oiseaux

Josselyne Chourry

1er extrait

La langue des oiseaux est aussi qualifiée de « langage mantrique ». Sri Aurobindo qualifie le Mantra de « langage rythmique suprême qui saisit, retient tout ce qui est fini et apporte à chacun la lumière et la voix de son propre infini. » En partant d’un simple mot on peut faire jaillir d’autres sens possibles qui vont nous mener sur des chemins insoupçonnés. La langue des oiseaux est un langage volatil et hermétique (de Hermès) qui ouvre des portes vers des sens cachés dans des textes de la littérature, de la peinture, de l’art et même pour la compréhension des monuments antiques (à commencer par la statuaire de nos cathédrales et de nos vitraux). Utiliser consciemment la puissance des lettres et des mots, c’est se relier au Verbe. Ainsi, nous pourrons éveiller notre pouvoir créateur. Un enseignement traditionnel nous permet de nous engager sur un chemin initiatique qui nous rend plus ouvert à la perception de ce langage, de la nature et des sens. Il existe une vibration des lettres et une musique des mots. La Langue des oiseaux est une fonction subtile du langage. Elle appartient à une tradition orale et n’est accessible que si nous cultivons en parallèle l’intelligence du cœur. Le langage des oiseaux nous donne des ailes et ré-enchante notre quotidien.

2ème extrait

Tout ce qui est jeu de mots est comme un coup d’ailes soudain qui change la direction d’une phrase. Comme me disait un jour un collègue ayant fait une erreur, «Vaut-il mieux être un âne au Mali(anomalie) qu’un bourricot au Kenya»… Tout est question de perspective, tout est relatif, et chaque direction est une gymnastique de l’esprit. Même si cette dernière phrase ne signifie pas grand-chose, elle véhicule un humour rabelaisien dont nous parlerons ultérieurement.

Le langage des oiseaux a aussi une verve populaire avec son argot. Fulcanelli et ses disciples argumentaient quel argotique (artgothique) employait une langue nommée « argot » (art goth) et que ce langage particulier était utilisé par les « argotiers » qui seraient eux-mêmes de lointains descendants des « argonautes », les fameux compagnons de Jason qui chercha la Toison d’or.

3ème extrait

Ainsi, poésie et langue des oiseaux savent mettre les voiles pour naviguer entre les mots et disposer de la liberté de leur utilisation en les élargissant à d’autres mots, élaborant des compréhensions vivantes et parfois débridées, débarrassées de leur gangue habituelle. Les mots jouent avec les mots:

Si au lieu de se « soi nier », on commençait par se « gai rire »

Jamais ce langage-là ne sera concurrencé par une intelligence artificielle, quand bien même elle saurait imiter les styles de Proust ou de Françoise Sagan, et autres. Elle ne saurait que recopier et malaxer ce qu’une intelligence humaine lui aura insinué au départ en la programmant. Les générateurs de textes développés risquent tout au plus d’encourager les fainéants sans imagination à se faire passer pour ce qu’ils ne sont pas, tout en se dépossédant de leurs facultés cognitives. J’ose espérer que quelques résistants amoureux du langage poétique continueront à penser par eux-mêmes et à aimer jongler avec les mots sur le grimoire du futur. Sinon, notre civilisation y perdra tout ce qui fait son socle de cultures et d’intelligences créatrices.

 

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