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DRC Mag

Newton ou l'alchimie au service de la science

Newton ou l'alchimie au service de la science

Alain Marbeuf nous entraîne dans un parcours haletant qui nous fait découvrir la vie, la pensée et l'oeuvre d'Isaac Newton, physicien, mathématicien, alchimiste et mystique.

Découvrez 2 extraits du livre

1er extrait

Dès son séjour chez l’apothicaire de Grantham, de 1655 à 1657, durant lequel il se familiarisa avec la spagyrie et eut ses premiers contacts avec des traités anciens qu’il ne pouvait encore lire, Newton avait côtoyé la vieille «chymie». À son retour à Grantham quelques mois plus tard, son nouveau logeur n’est autre que le frère de son maître d’études, « féru de théologie et secrètement féru d’alchimie », assure J.-P. Auffray, tandis que son apprentissage du latin lèvera l’obstacle de la langue.

Nous avons déjà cité Henry More pour son influence sur Newton. En tant que néo-platonicien, cet auteur connaissait Jean d’Espagnet (1564-1637) et le« Cosmopolite » : chez ce dernier, l’Air rappelle en effet l’Esprit universel du théologien anglais. Quant à Robert Boyle, il fréquentait les alchimistes d’Oxford dans un estaminet de la ville qui deviendra le Dès son séjour chez l’apothicaire de Grantham, de 1655 à 1657, durant lequel il se familiarisa avec la spagyrie et eut ses premiers contacts avec des traités anciens qu’il ne pouvait encore lire, Newton avait côtoyé la vieille « chymie ».

À son retour à Grantham quelques mois plus tard, son nouveau logeur n’est autre que le frère de son maître d’études, «féru de théologie et secrètement féru d’alchimie », assure J.-P. Auffray, tandis que son apprentissage du latin lèvera l’obstacle de la langue. Nous avons déjà cité Henry More pour son influence sur Newton. En tant que néo-platonicien, cet auteur connaissait Jean d’Espagnet (1564-1637) et le « Cosmopolite » : chez ce dernier, l’Air rappelle en effet l’Esprit universel du théologien anglais. Quant à Robert Boyle, il fréquentait les alchimistes d’Oxford dans un estaminet de la ville qui deviendra le lieu de réunion d’un « Invisible College9 » et installa un laboratoire : c’est là qu’il engagea le jeune Robert Hooke (1635-1703)10, dont nous reparlerons au chapitre suivant. Inséré dans cette mouvance dès 1645, Boyle, théologien, à la fois physicien et alchimiste11, agira constamment comme le mentor de Newton, qui le respectera toujours.

2ème extrait

La pensée religieuse de Newton exprime une admiration sans bornes pour le Divin créateur. N’écrivit-il pas dans la deuxième édition des Principia : « Cet admirable arrangement du Soleil, des planètes et des comètes ne peut être que l’ouvrage d’un être tout- puissant et intelligent [...]. Le Très-Haut est un Être infini, éternel, entièrement parfait. » Plus loin, sir Isaac énumère le triptyque de qualités que l’intelligence humaine est capable de déceler en Dieu : « Il est éternel et infini, tout-puissant, et omniscient, c’est-à-dire qu’il dure depuis l’éternité passée et dans l’éternité à venir, et qu’il est présent partout dans l’espace infini : il régit tout ; et il connaît tout ce qui est et tout ce qui peut être. Il n’est pas l’éternité ni l’infinité, mais il est éternel et infini, il n’est pas la durée ni l’espace, mais il dure et il est présent ; il dure toujours et il est présent partout ; il est existant toujours et en tout lieu, il constitue l’espace et la durée. »

Nous comprenons mieux ce qui différencie la pensée newtonienne de celle des héritiers de Descartes ou de Spinoza, et en premier lieu de Leibniz : le Dieu de Newton était un Créateur actif à chaque instant et en tout lieu, un « Grand Architecte » réparant l’« Horloge du monde », alors que pour Leibniz, celle-là était déconnectée de son Créateur. 

Découvrez le catalogue 2020/2021

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Offrir et recevoir un présent, c'est un peu de lumière qui voyage...

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Est-ce vraiment un hasard si, au moment où nous préparions ce catalogue, au début de l'année 2020, nous avions choisi "La philosophie ou l'amour de la sagesse" comme thème présenté en  première page ?

Les événements de l'année ont prouvé à quel point le manque de valeurs réelles et  l'attachement aux seuls biens matériels,  étaient destructeurs ; ils ont aussi révélé que notre société moderne doit se remettre en cause fondamentalement si elle veut survivre et offrir un avenir heureux aux jeunes générations. Ils ont enfin rappelé qu'il existe des Lois naturelles que l'homme doit respecter et avec lesquelles il doit vivre en harmonie. On ne peut qu'espérer et oeuvrer pour qu'enfin ces principes soient reconnus par le plus grand nombre.

A travers les différents thèmes que nous avons choisi de vous présenter, nous avons essayé, pour notre part, de souligner que le bonheur peut jaillir non pas de l'abondance de biens matériels mais de la manière dont nous savons apprécier l'écoute d'une belle musique, la lecture d'un livre inspirant, une promenade dans la nature, une réflexion ou une méditation sur le temps qui passe...

Puissions-nous tous aspirer à ces choses simples de la vie tout simplement parce qu'en elles réside l'essentiel.

Ouvrons les yeux sur les dangers de l'informatique et devenons responsables.

Ouvrons les yeux sur les dangers de l'informatique et devenons responsables.

Dans ce livre passionnant, Lionel Loiseau nous livre tous les rouages utilisés par les grandes sociétés pour créer des besoins trop souvent artificiels et éphémères. Comment alors utiliser intelligemment et librement cette technologie ?

Quelques extraits du livre :

Les réseaux sociaux et nos vrais « amis»

Les réseaux sociaux sont des«lieux»de sociabilité inédits dans notre histoire. Ils nous conduisent   à repenser nos relations d’amitié enprofondeur.

On constate ainsi qu’un célèbre footballeur, qu’une incandescente chanteuse sud-américaine et qu’un acteur musculeux cumulent individuellement plus de cent millions d’amis sur Facebook. Pourtant, Aristote le disait déjà : « Ce n’est pas un ami celui qui est l’ami de tous. »

On l’aura compris, nos « amis » sur les réseaux sociaux ne sont pas tout à fait les mêmes que ceux de notre « real life ».

Avec le numérique,nous sommes passés à une société d’individualisme en réseau,où le lien social fort, physique, traditionnel et amical est complété par des liens faibles, numériques, nombreux et variés, créant ainsi une nouvelle chronologie affective fondée sur l’hyperconnectivité et l’immédiateté.

C’est une nouvelle manière d’exister aux yeux du monde et des autres,où nous pouvons cultiver des rapports continus avec des amis sans contrepartie d’intimité, où nous pouvons entretenir l’illusion de la compagnie sans les exigences de l’amitié.

Et le numérique dans tout ça ?

Dans ce contexte, le numérique est plus que le digne héritier du productivisme et de notre civilisation extractiviste et «thermo-industrielle». Dans le monde réel comme dans le monde virtuel, l’abondance généralisée d’ordinateurs, de téléphones, de tablettes, de serveurs, de puissance de calcul et de transmission, d’objets connectés, s’effectue au détriment de la facture — ou plutôt du « fardeau » —écologique.

Dépendant exclusivement de l’énergie électrique, l’empreinte écologique du numérique est loin d’être négligeable, même si elle paraît moins visible que la consommation en CO2 de nos véhicules2. Il nous paraît difficile de croire que nous polluons en papillonnant sur Internet depuis notre canapé. Et pourtant, si Internet était une nation, elle serait la troisième plus grosse consommatrice d’électricité de la planète.

Dans un rapport de juillet 2019 baptisé «Climat: l’insoutenable usage de la vidéo en ligne», le Shift Project expose en contexte que le numérique émet 4 % des gaz à effet de serre du monde, soit davantage que le transport aérien civil. Cette part pourrait doubler d’ici 2025 pour atteindre la part actuelle des émissions des voitures.

 Nous le savons, trois Français sur quatre utilisent un smartphone quotidiennement. Cetobjet devenu indispensable est peut-être celui qui nous connecte le plus au monde, mais aussi, paradoxalement, celui qui nous éloigne le plus de la nature.

Car ces objets connectés sont de véritables désastres écologiques. À eux seuls, ilscristallisent tous les grands enjeux environ- nementaux du numérique. Ils sont gloutons en énergie, fabriqués à partir de matériaux rares et toxiques dont l’extraction pollue les sols, les eaux, et défigure le paysage. Leur obsolescence est programmée, mais les dispositifs de recyclage sont sous-développés dans les mêmes proportions.

 

Rudolph Berrouët

Rudolph Berrouët

"La prière est un art. Comme tout art, elle nécessite une compréhension préalable, puis de la pratique"

Extrait du chapitre « Qu’est-ce que la prière ? » Dans son sens mystique, la prière s’apparente à un dialogue intérieur, une conversation intime portant sur un sujet de notre choix, entre Dieu, tel que nous le concevons, et nous ; ce « nous » étant notre âme, la partie divine en nous. Elle permet aussi, et elle n’en est pas moins utile, de simplement s’harmoniser avec le Divin. La prière n’est cependant pas le seul outil mis à notre disposition pour nous adresser au Divin. La méditation en est le complément naturel. Ensemble, elles constituent les deux piliers fondamentaux de toute pratique mystique et de tout cheminement initiatique.

Extrait du chapitre « Qui ou que prier ? » Quant au contact par la prière avec un être de sagesse (nommez-le Maître, Rose-Croix, Réalisé, Ange, Saint, Être de lumière, ou en utilisant tout autre vocable approprié ; ce comme vous le souhaitez ou l’entendez), il ne s’effectue pas dans le but de demander à cet être purement spirituel d’intercéder en notre faveur, comme on le voit ou l’entend souvent de la part de fidèles de certaines religions. Il correspond de préférence à une immersion ponctuelle dans un plan de conscience supérieur, au contact duquel il nous est possible de recevoir un influx de sagesse capable de nous orienter dans nos choix et nos décisions.

Extrait du chapitre « Différentes formes de prières " La prière silencieuse ou sans paroles Dans ce type de prière, d’une puissance considérable, car émanant du Divin en lui, l’orant n’utilise pas de prières toutes faites. Il fait silence — parce qu’il ressent le besoin impérieux de rentrer en lui-même, de se recueillir — et se met à l’écoute de son Moi intérieur, Dieu en lui. Alors les pensées fusent dans son esprit, puissantes, lumineuses et pénétrantes. Et les paroles non prononcées qui y sont associées résonnent dans sa tête, avec la force de conviction nécessaire accompagnée de son cortège d’émotions qui élèvent l’âme. Ainsi, dans la prière silencieuse, ce n’est pas l’orant qui prie Dieu ; c’est au contraire Dieu qui prie en lui.

Frédéric Lenoir

Frédéric Lenoir

Les crises, les bouleversements, la maladie ne surgissent pas par hasard. Ils nous servent d'indicateurs pour rectifier une trajectoire, explorer de nouvelles orientations, expérimenter un autre chemin de vie. (Carl Gustav Jung)

1er extrait

Lorsque nous subissons un traumatisme, ou lorsque nous sommes déstabilisés dans nos modes de vie, comme ce fut le cas pour la plupart d'entre nous avec la crise du Covid-19, il s'agit, dans un premier temps, de faire preuve d'adaptabilité. Je dois brutalement changer mes habitudes, rester travailler chez moi ou bien le faire dans un climat anxiogène, avec un masque et des gants, faire travailler mes enfants à la maison (...) : il me faut rapidement m'adapter à cette nouvelle situation pour la vivre le mieux possible. Sortir de notre zone de confort, rompre soudainement avec nos habitudes n'est guère chose aisée. Cela demande un véritable effort, et j'ai été assez admiratif de la manière dont la plupart des gens y sont parvenus. (...) Une des qualités qui peut le mieux nous aider à nous adapter à une situation douloureuse subie, c'est l'humour. L'humour, on le sait depuis Aristote, et notamment l'autodérision (se moquer de soi), permet de mettre le tragique à distance. (...)Apparu en Chin e vers le VIe siècle avant notre ère, le taoïsme valorise l'humour comme facteur de détachement. Le rire nous permet de nous détacher d'une situation douloureuse, absurde, inconfortable, par la force de notre esprit. 

2ème extrait

Donner une signification à sa vie, c'est trouver des raisons de vivre. C'est tenter de répondre, même provisoirement, à la question : pourquoi ai-je envie de continuer à vivre ? Cette question est d'autant plus forte lorsque nous sommes confrontés à la proximité de la mort : au fond, est-ce que je me bats juste pour survivre, de manière pulsionnelle et par peur de la mort, ou bien est-ce que je souhaite encore vivre pleinement ? Et si oui, pourquoi ? Qu'est-ce que je désire encore accomplir que je n'ai pas pu réaliser ? Qu'est-ce qui me semble essentiel, important, superflu ? Quelles sont les choses précieuses auxquelles je souhaite consacrer mon énergie pour le temps qui me reste à vivre ? (...) En m'interrogeant de la sorte, je peux parvenir à donner une signification à mon existence, à trouver des bonnes raisons de vivre. Toutes ces raisons me permettront de donner une direction à mon existence, c'est-à-dire de faire des choix.

3ème extrait

On peut aussi s'interroger sur la focalisation, presque hystérique, que nous avons fait sur le nombre de victimes du Covid-19. Cette litanie quotidienne des morts, relayée sans relâche par tous les médias et les réseaux sociaux, fut une source d'angoisse, je l'ai évoquée. (...) Mais comment ne pas être entièrement focalisé sur cette pandémie et la mort à éviter à tout prix, quand c'est le seul sujet d'actualité, de préoccupations, le seul moteur de toutes les décisions. N'oublions pas que notre refus de lutter aujourd'hui efficacement contre le réchauffement climatique nous vaudra infiniment plus de victimes que le Covid-19 dans un futur pas si lointain, et qu'actuellement la malbouffe, l'alcool et le tabagisme tuent des millions de personnes chaque année sans que cela incite les pouvoirs publics à prendre des mesures radicales. Agissons donc avec raison et apprenons à apprivoiser la mort, c'est-à-dire à vivre avec l'idée que nous mourrons tous un jour et qu'elle fait partie intégrante de la vie...

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